Je suis loin d’être une spécialiste du cinéma, juste une spectatrice attentive. Mais revoir Le Cercle des Poètes Disparus, m’a donné envie d’en parler. Parce que ce film n’a pas pris une ride. Parce que 27 ans après sa sortie (1989), j’ai été terriblement touchée par sa jeunesse, son appel au carpe diem, son enthousiasme. Je pourrais multiplier les raisons à l’infini. Il y a bien sûr l’époustouflante prestation du très regretté Robin Williams, celle tout en nuances d’Ethan Hawke à ses débuts, etc.
Mais avant tout un petit résumé. 1959 dans un lycée sévère et exigeant des Etats-Unis, un groupe de copains suivent attentivement les cours du nouveau professeur d’anglais, Mr Keating. Celui-ci, bien loin de donner des cours traditionnels, les encourage au contraire à aimer la poésie, à trouver leur propre voie, à briser les règles, à vivre intensément leurs passions…
Mesure-t-on bien aujourd’hui, alors que tout est permis, ce que ces paroles avaient de révolutionnaire dans les terribles années 50, celles où les garçons n’avaient d’autre choix que d’obéir à la terrifiante autorité de leurs pères? Où tout était codifié, tracé d’avance, coincé. On ne sort pas indemne de la vision d’un tel film. Comme lors de la première fois, en 1989, j’ai aujourd’hui une envie vibrante de repousser plus loin les frontières du possible.
Le Cercle des Poètes Disparus de Peter Weir est disponible sur Netflix.
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