Eloge du Saule, He Zhizhang
Une belle jeune fille maquillée en grand arbre;
Rubans verts d’une jupe: ses dix mille rameaux.
On ignore qui a découpé ces petites feuilles;
Le vent printanier de mars est comme des ciseaux.
Ce poème magnifique écrit au 8e siècle me fait un peu penser à René Char sans qu’il n’y ait aucun rapport entre les deux auteurs. Il est extrait de l’Anthologie de la poésie chinoise récemment publiée dans la Bibliothèque de La Pléiade.
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